Quelles sont les perspectives de l'or en 2024 ?

Thumbnail [16x6]

Selon le scénario consensuel, l'or pourrait atteindre 2 210 dollars l'once d'ici le T4 2024. 

 

L'année 2023 a été remarquable pour l'or malgré le désintérêt des investisseurs institutionnels. Le métal précieux a atteint un sommet de 2 135 dollars l'once, selon la LBMA. Bien que son niveau nominal soit élevé, ajusté en fonction de l'inflation, l'or reste à 15% en dessous de son pic d'août 2020.
Le positionnement spéculatif dans les contrats à terme sur l'or a fluctué, mais a clôturé l'année à 217 000 contrats, suggérant une amélioration du sentiment des investisseurs. La demande des banques centrales pour l'or reste robuste, avec une tendance à dépasser les niveaux de 2022.
 

La fin de 2023 a vu une hausse des cours des métaux, mais les attentes de réduction des taux par la Réserve fédérale ont été atténuées début janvier 2024. Les perspectives économiques résilientes des États-Unis pourraient influencer la communication de la Réserve fédérale.
Malgré une possible baisse temporaire au T1 2024, l'or pourrait rebondir avec la mise en œuvre de réductions de taux, visant éventuellement un nouveau sommet historique de 2 210 dollars l'once d'ici la fin de l'année.
 

Demande d'or des banques centrales : En 2023, la demande d'or des banques centrales était en bonne voie pour dépasser les niveaux de 2022. Les tensions géopolitiques, en particulier au Moyen-Orient et les actions de la Chine, contribuent à maintenir la demande.
Analyse rétrospective de l'or : En 2023, malgré des rendements obligataires croissants, l'or a été soutenu par des obstacles atténués, des niveaux d'inflation élevés et une dépréciation du dollar américain. Le modèle WisdomTree indique une convergence entre les prévisions et les cours réels à la fin de 2023.
 

Selon le scénario consensuel, l'or pourrait atteindre 2 210 dollars l'once d'ici le T4 2024. Les scénarios haussier et baissier prévoient respectivement des prix plus élevés (2 455 dollars l'once) et plus bas (1 830 dollars l'once), en fonction des variables macroéconomiques.